Le goût du large
De Seattle à New York, en passant par San Francisco, Los Angeles et Denver, le spiritueux normand a dévoilé sa modernité insoupçonnée. Une odyssée sensorielle aux allures de manifeste.

C’est un voyage qui commence en bord de Manche et se termine face à l’Hudson.
Entre les deux, un périple estival de plusieurs milliers de kilomètres, jalonné de dégustations, de rencontres et de mariages gustatifs parfois inattendus.
Le Calvados, ce spiritueux né de la pomme et du temps, s’est offert un détour par les États-Unis pour y défendre ses lettres de noblesse — et surtout, pour démontrer qu’il a plus d’un tour dans son verre.

Seattle, San Francisco, Los Angeles : premiers rivages
Première escale : Seattle. Sur les rives du Lake Union, au restaurant Westward, le Calvados s’invite à la table d’une cuisine tournée vers la mer.
Crustacés du Pacifique, poissons en direct des criées : le « French apple brandy » y trouve un écho naturel. « Une évidence », glisse une convive, conquis par la finesse de ses arômes, ses notes tantôt florales, tantôt fruitées.
Plus au sud, San Francisco prend le relais. Le Calvados s’y embarque littéralement : une croisière dans la baie sert de cadre à une masterclass flottante. Golden Gate à bâbord, Alcatraz à tribord. Les verres circulent, les questions fusent. Le public, composé de professionnels éclairés, découvre une palette aromatique qui tranche avec les idées reçues.
Puis vient Los Angeles, théâtre d’un improbable dialogue entre la Normandie et le Japon. A Maison Kasaï, institution du teppanyaki contemporain, le Calvados joue la carte du contraste. Le feu vif de la plaque métallique rencontre la lente maturation en fût. Bois, pomme, umami : l’alchimie opère.
« C’est audacieux, mais ça fonctionne très bien », confie un sommelier californien venu tester la proposition.



Denver, New York : au cœur de la scène cocktail
À Denver, changement de décor. Loin des grands ports et de la frénésie côtière, c’est dans une atmosphère plus feutrée que le Calvados poursuit sa démonstration.
Au Wellton Room, les mixologues s’approprient librement le produit. Résultat : des discussions passionnées et des créations qui révèlent toute sa versatilité.
Un potentiel que cette région des États-Unis commence à peine à découvrir.
Clôture de la tournée à New York.
Au Bar Convent Brooklyn, salon de référence pour l’univers du bar, le Calvados s’affiche en force.
Plusieurs distilleries partagent un stand commun, tandis qu’Ivy Mix – figure incontournable de la scène cocktail américaine – anime deux masterclasses. Objectif : déconstruire les stéréotypes, et replacer le Calvados là où il mérite d’être – au centre du jeu.



Un spiritueux à réinventer, un avenir à construire
Au fil de cette tournée, le Calvados a esquissé bien plus qu’une simple campagne de promotion. Il a affirmé une ambition : s’émanciper pour incarner un produit d’avenir, ancré dans ses terroirs mais ouvert au monde.
Sa capacité d’adaptation, sa richesse aromatique, sa singularité narrative en font un allié précieux pour les cuisines métissées et les bars créatifs.
Le message est clair : la tradition ne rime pas avec immobilisme.
Le Calvados est prêt à s’écrire au présent. Et en anglais.

Crédits photos : Côme Bonnet-Badillé (SF) / Luis Bastardo (Brooklyn)
