CalvaClub 2024 : le passé devant soi

Cette année encore, le Cal­va­Club avait rendez-vous avec l’histoire. Une his­toire pro­fon­dé­ment popu­laire, que l’on croyait par­fois rangée au rayon des sou­ve­nirs, mais qui reste encore bien vivace dans l’esprit des bar­ten­ders fran­çais : celle du Café Calva.

Pour ce qua­trième épi­sode du Cal­va­Club, le défi lancé était à la fois simple et ter­ri­ble­ment ambi­tieux : réin­ven­ter cette cou­tume si française.

Une gageure qui a mobi­li­sé 70 bar­ten­ders de toute la France, parmi les­quels 12 fina­listes ont décro­ché leur ticket pour le Manoir de l’Évêché à Lisieux, théâtre de la grande finale.

Mais le Cal­va­Club, c’est bien plus qu’un simple concours. C’est un moment sus­pen­du où échanges, appren­tis­sage et pas­sion par­ta­gée pour le Calvados prennent une dimen­sion nouvelle.

Jour 1 : la tasse

Pour hono­rer le Café Calva, il fal­lait une tasse. Guidés par Séve­rine, les fina­listes se sont ini­tiés à la pote­rie, chacun mode­lant un design unique. Cet ate­lier, mêlant rires et concen­tra­tion, a mis à l’épreuve leur créa­ti­vi­té et leur patience.

Les résul­tats finaux ? On les attend avec une pointe d’impatience (et beau­coup de curiosité).

Après cet exer­cice ori­gi­nal, une pause gour­mande autour de tartes Tatin et un dîner local ont permis de décou­vrir des saveurs de la région, rehaus­sées par le « Pomme Pei­gnée », revi­site du Café Calva par Colin, le vain­queur de l’édition précédente.

La jour­née s’est conclue par une soirée casino où bla­ck­jack et rou­lette ont déter­mi­né l’ordre de pas­sage des can­di­dats pour le len­de­main : ce sera Lucas en intro, Victor en conclusion.

Jour 2 : le défi

Mais avant le grand oral, détour par les Calvados Groult pour y décou­vrir tous leurs secrets de fabrication.

Estelle, pro­prié­taire des lieux, nous attend et sous sa hou­lette, on com­prend mieux l’his­toire du domaine : ver­gers tra­di­tion­nels, double dis­til­la­tion au feu de bois, « chais cathé­drale », éle­vage en solera.

Com­ment résis­ter alors à la ten­ta­tion de confec­tion­ner son propre Calvados avec les eaux-de-vie du domaine ?

Retour au Manoir et place à la compétition.

En 10 minutes, chaque can­di­dat devait réa­li­ser six cock­tails iden­tiques tout en défen­dant sa vision du Café Calva.

Café vert, cas­ca­ra, chi­co­rée, nitro infu­sion, macé­ra­tion : les tech­niques et ingré­dients se sont enchaî­nés à un rythme effré­né durant trois heures d’une inten­si­té palpable.

Et c’est fina­le­ment Julien qui s’est imposé avec son « Petit goût amer », une ode aux ter­roirs de France, devan­çant Luc et Timothée.

Une vic­toire bien méri­tée, mar­quant la fin d’un week-end inou­bliable, conclue en beauté par la pop élec­tri­sante d’Albert Newton.

Le Cal­va­Club, c’est un hom­mage vibrant à un patri­moine vivant, une célé­bra­tion de la créa­ti­vi­té et de l’héritage du Calvados.

Rendez-vous est déjà pris pour écrire un nou­veau cha­pitre de cette belle aventure.

Le Calvados conti­nue de se réin­ven­ter, et avec lui, ceux qui le célèbrent.

Cheers !